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Direct Analysis va lancer son test sanitaire ultrarapide dans l'agroalimentaire

Essaimage du CEA Grenoble lancé en 2021, Direct Analysis a mis au point une puce microfluidique qui est capable d'extraire l'ADN de bactéries pathogènes en 6 heures contre 24 actuellement. La jeune entreprise est en discussion avec des laboratoires d'analyse PCR pour que sa solution innovante soit utilisable par l'industrie agroalimentaire d'ici à 2023.

La puce microfluidique Xtralyz est capable de « piéger » les micro-organismes, même en très faible concentration.
La puce microfluidique Xtralyz est capable de « piéger » les micro-organismes, même en très faible concentration. (DR)

Par Florian Espalieu

Publié le 17 mai 2022 à 08:30Mis à jour le 17 mai 2022 à 08:34

Listeria, salmonelles, Escherichia coli… Les bactéries pathogènes ont été mises à l'index ces dernières semaines, avec les rappels de produits des marques Kinder ou Buitoni . Pour garantir la sécurité alimentaire, le marché du contrôle de la qualité sanitaire pèse près de 100 millions d'euros au niveau mondial. Un énorme potentiel pour la start-up grenobloise Direct Analysis, créée en janvier 2021 par un essaimage du CEA-Leti, qui a inauguré son nouveau laboratoire le 6 mai dernier.

La jeune entreprise a mis au point un procédé de détection fine de l'ADN d'agents pathogènes, qui permet de réduire le temps requis pour un test à six heures contre 24 actuellement. Une durée pourtant difficilement compressible, car il faut identifier la moindre bactérie présente dans un échantillon de nourriture testé. Ce qui nécessite de la faire se reproduire - via une phase d'enrichissement - avant de pouvoir l'identifier.

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