Le vrac adapte ses offres et ses services

Pour faire mieux connaitre et valoriser les pratiques de la filière vrac, Réseau Vrac, l'association des professionnels du vrac, livre une nouvelle étude de a  intitulée "La consommation vrac est ses bénéfices indirects". Filière dynamique inscrite dans l’air du temps, le vrac s’est développé dans le milieu des années 2010 avec une accélération à partir de 2018 (60% des structures créée après 2018) avec une diversification vers de nouveaux canaux comme le drive et l’e-commerce (+ 5 points entre 2016 et 2020) et un développement des services (80% des entreprises de services ont été créées après 2016). Le commerce en vrac attire aussi de nouveaux profils d’entrepreneurs, révèle l’étude, le plus souvent des personnes en reconversion (92%) désireux de s’ancrer dans un commerce plus vertueux (du vrac mais aussi du circuit cours et du bio) et des femmes à 73%.

Dynamise l’économie locale

Les produits locaux ont une place de choix dans l’offre des commerces vrac avec 31% de la marchandise proposée issue de productions locales (moins de 200km). Et un chiffre d’affaires réalisé majoritairement avec des produits locaux (+de 50% pour un quart des commerçants) et/ou labellisés (69% labellisés bio, équitables…). Acteurs du made in France, 28 % des entreprises de produits alimentaires, cosmétiques et détergents vrac se fournissent exclusivement auprès de producteurs français pour leurs matières premières. Le passage au vrac entraine aussi l’adoption de pratiques vertueuses dans l’entreprises (travail sur l’éco-conception des emballages, consigne, origines..). "Le vrac n’apporte pas une réponse à tous les enjeux environnementaux mais c’est une graine plantée au sein des entreprises pour engager une réflexion plus globale", souligne Célia Rennesson, Directrice de Réseau Vrac. Il remet aussi de l’humain dans les échanges entre fournisseurs, commerçants et consommateurs. "Le vrac est un brise-glace. Face à un produit qu’on ne connait pas, les gens ont besoin d’informations et de conseil", reprend Célia Rennesson. Du lien social dans un contexte de baisse de fréquentation du magasin qui s’est intensifiée depuis la crise sanitaire.